Faik Konitza

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Soiree avec Ismail Kadare

Invité par l'association culturelle Konitza et Het beschrijf, l'écrivain albanais Ismail Kadare a discuté ses oeuvres avec le journaliste de l'RTBF Didier Mélon à la Bellone, Bruxelles, le 2 mars.

Ismail Kadare et Didier Mélon

Regardez un extrait de la conversation

Né en 1936 à Gjirokastër, Ismail Kadare a édifié une œuvre littéraire qui le place parmi les plus grands écrivains contemporains. Ses chroniques et récits, romans intimistes ou romans mondes, poésies et essais, ont pour personnage central l’Albanie. Ou plutôt son double de légende, la Kadarie qui fait dialoguer les époques, les lieux, les mythes, les protagonistes et les fantômes des tragédies albanaises.

Des montagnes maudites aux salons de l’élite communiste à Tirana, Moscou et Pékin, d’une station d’écoute du Pôle Nord au survol des déserts d’Arabie, de l’Auberge des deux Robert à l’outre-monde, Ismail Kadare a peint la fresque d’une Albanie arrachée au réel pour régner au coeur de la géographie littéraire. Dans ses récits, les soubresauts des existences individuelles annoncent le surgissement de la tragédie. La brume est le vêtement de la fatalité tandis que la vie, dans sa fragilité, ne renonce jamais à défier le destin. La fiction chez Kadaré est l’ombre tyrannique de la réalité, qui en amplifie l’angoisse jusqu’à l’absurde.

Traduit dans une trentaine de langues, Ismail Kadare a raconté l’universalité de la condition humaine en puisant dans la mémoire d’un peuple plus vieux que la langue d’Homère. Chevauchant les époques, il poursuit une brillante conversation à distance avec ses pairs du panthéon littéraire : Eschyle, Dante, Shakespeare…

Il est titulaire des prix littéraires internationaux Cino Del Duca, Booker Prize et Prince des Asturies.

Colloque : Au-delà de la vengeance - samedi 27 février 2010

L’asbl Konitza était l’invitée de la « Maison des Cultures » de la commune de Saint-Gilles le samedi 27 février 2010. A cette occasion, le président de l’asbl Konitza, Genti Metaj, a procédé, devant une salle comble, à l’ouverture du colloque : « Le Kanun : au-delà de la vengeance ».

Ce colloque se proposait de faire découvrir un code coutumier parmi les plus méconnus de la culture européenne : le Kanun albanais. Ce code médiéval, dicté par le Prince Lëke Dukagjini au XVe siècle, a régi jusqu’à très récemment tous les aspects de la vie sociale dans le Nord de l’Albanie. Souvent associé à la « reprise du sang », le Kanun propose cependant une alternative au cycle de la vengeance, d’une étonnante modernité : le pardon, conçu comme un rite de réconciliation entre famille ennemies.

Les orateursPour beaucoup, parmi l’assistance non albanaise, ce code pénal séculaire demeurait associé à la vendetta et à une pratique issue du fond des âges. Réactualisée par les médias et strictement fondé sur une donnée sensationnaliste, ce code coutumier, ainsi présenté, renvoie à une représentation grossière des albanais et de leurs cultures. Le colloque se proposait donc d’expliquer les mécanismes de ce code coutumier lié à la « reprise du sang » et d’envisagé quels sont les moyens potentiels d’échapper à la spirale d’une vengeance meurtrière.  D’autre part, le colloque nous a permit de restituer, par le biais d’un échange entre les intervenants et le public, le visage d’une « autre » Albanie, celle d’un pays et d’une culture foncièrement ancrée dans les valeurs européennes.

En préambule aux préparatifs de ce colloque, Konitza asbl a pris contact avec Professeur Christian Gut[1], traducteur du Kanun en français. En effet il était proposé d’inviter Prof Gut à Bruxelles. Hélas, celui-ci se trouvant dans l’impossibilité de se déplacer a néanmoins aimablement accepté de répondre à quelques questions, devant une caméra, exclusivement pour Konitza. Grâce à Zenel Laci (membre fondateur et secrétaire de notre association) et Shkelqim Aliaj (cameraman et également membre fondateur) nous avons pu partager, en différé, le point de vue de Prof Gut en rapport au Kanun. Nous tenons à remercier aussi Arber Aliaj pour le déplacement effectué à Paris.

Reprise du sang

Suite à l’introduction et à la projection de l’entretien filmé de Prof Gut, nous avons eu le plaisir de partager l’expérience de Nathalie Rossetti et Turi Finocchiaro, réalisateurs du film documentaire : La Bessa de Luce – Au delà de la vengeance, qui relate une incroyable histoire de réconciliation. Ce documentaire d’une valeur exceptionnelle mettait en présence deux familles ennemies impliquées dans un processus de « reprise du sang » ou vengeance. Luce, la mère de l’enfant assassiné, pardonne à Sytky, (l’assassin) le meurtre de son fils. A travers le « Pajtimi » de Luce, véritable rite de réconciliation du sang de sa famille avec celle de l’assassin, nous revivons un moment d’une incroyable densité émotionnelle où les deux familles retrouvent enfin « la paix ». Ce moment de la soirée résonna tout particulièrement auprès des jeunes, présents en grand nombre.

La suite de la soirée fut riche en informations et en analyses. José Sanchez, psychologue social et Directeur de l’asbl Démocratie Plus, fit une analyse psychologique du phénomène, en précisant que la vendetta ne consiste pas en un phénomène circonscrit au seul territoire albanais. Via d’autres exemples, celui-ci démontra que ce type de code traditionnel régit d’autres structures sociales à travers le monde et plus particulièrement dans certains pays du Bassin Méditerranéen. Kolë Gjeloshaj[2], politologue, nous a fournit des éléments de compréhension nécessaire visant à saisir la complexité historique et culturelle de la résurgence de la vendetta dans le Nord de l’Albanie.

Comptait également au nombre des invités David Monfils, avocat au Barreau de Bruxelles, spécialiste en droit des étrangers. Celui-ci nous a instruit des diverses possibilités existant dans le Droit belge, nécessaires à la prise en charge des victimes de la vendetta, cherchant, pour cette raison, asile en Belgique. Toutes ces personnalités de qualités nous ont présenté leur approche personnelle sur ce qu’implique une « dette de sang » et de ce qui en est résulte d’un point de vue pénal, culturelle et sociale. Nous avons appris, entre autre, que certaines familles se voient contraintes de se cloîtrer pour échapper au cycle de la vengeance. Aujourd’hui encore, hélas, le Kanun régit malheureusement la vie quotidienne de trop nombreuses personnes dans diverses régions d’une Albanie fortement marquée par ce code.

Grâce à la qualité des exposés, le public a pris connaissance de l’origine de certaines lois, codes et coutumes albanaises. De même, il lui a été présenté sous divers aspects, les liens qui constituent le processus harcelant initié par le Kanun et à partir de là appréhender une possibilité concrète d’échapper au cycle de la vengeance. C’est dire qu’il s’agit d’informer, sur place ou à distance, et aussi d’agir sur les mentalités. C’est dans une telle perspective que ce colloque a voulu contribuer à l’information d’un public, pour l’occasion majoritairement albanais.

NOS REMERCIEMENTS VONT :
- Aux intervenants, aux organisateurs et autres bénévoles (Milaim, Carol-Anne, Tefik et Xhani…) qui apportèrent à ce colloque leur soutien afin que cet événement se déroule dans les meilleures conditions ; 
- A nos précieux partenaires : Le Service de la Culture de la Commune de Saint-Gilles, Démocratie Plus asbl, et le Service Social juif.communaute francaise

Avec le soutien de la Communauté française.

 

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[1] Professeur émérite à l’Institut national des Langues et Civilisations orientales (INALCO) et à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), membre de L’Académie des Sciences et des Arts du Kosovo, Docteur Honoris Causa de l’Université de Tirana, professeur à l’Université d’Elbasan, ancien Directeur des Archives de Paris, directeur général des Archives de France.

[2] Kolë Gjeloshaj est collaborateur scientifique à l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles, auteur de l'article « La reprise du sang chez les Albanais » in Confluences Méditerranée, n° 62, Eté 2007.

Une Rencontre avec Ismail Kadaré

Mardi 2 mars 2010

Konitza asbl, en partenariat avec Het beschrijf et Passa Porta, ont eu l’immense plaisir d’inviter Ismail Kadaré à Bruxelles, le 2 mars, à La Bellone.

Devant une salle comble et sous l’égide de nos partenaires néerlandophones, Genti Metaj, président de notre association, à remercier l’assemblée présente ainsi que les nombreux responsables politiques bruxellois et albanais invités pour l’occasion. En effet, dans la magnifique cours intérieur de La Bellone, située au cœur du vieux Bruxelles, Didier Mélon, journaliste (RTBF) s’est entretenu avec Ismail Kadaré.

Durant plus de deux heures nous avons eu le privilège de voyagé dans l’œuvre de cet écrivain de portée universelle. Voyage qui nous a amené à (re)découvrir l’œuvre de l’auteur au travers de quatre romans: « Claire de Lune », « Avril Brisé », « L’Accident » et  «Le Dîner de trop ». Quatre romans, écrits sur plus de 30 ans de création littéraire. Dans ces livres, Ismail Kadaré prend comme toile de fond l’Albanie à différentes époques de son histoire. Celui-ci nous a entretenus, entres-autres, sur des thèmes qui lui sont chers : les mythes balkaniques, l’ivresse du pouvoir, la jalousie et la vendetta.

Ismail  Kadare chez Passa PortaCe voyage littéraire nous a permis de comprendre pourquoi toute l’œuvre d'Ismail Kadaré tire sa grandeur du patrimoine commun de l’humanité dans lequel se reflète l’Albanie.  Traduit dans plus de 40 pays, rappelons que Ismail Kadaré a été couronné du prix mondial Cino Del Luca (1992), du Man Booker International Prize (2005) et du prix Prince des Asturies (2009).

Regardez un extrait de la conversation

The work of Kadare: a gift to the world

Sterven om opnieuw te kunnen beginnen (De Standaard)

 

Petit récapitulatif pour projet ambitieux

Défi osé que d’inviter Ismail Kadaré à Bruxelles... Défi tenu !

Effectivement, notre association via son Président, Genti Metaj, fort de ses convictions et de son enthousiasme, a mis en œuvre toutes les démarches utiles afin d’inviter Ismail Kadaré.

Au préalable, notre président a réuni le Conseil d'Administration dans le but de mettre en place un groupe de travail à la fin du mois de juin 2009.  Par la suite, nous avons pris contact avec Pascal Smet, Ministre chargé de la culture au sein de la Région de Bruxelles Capitale. Nous lui avons soumis notre projet. Le Ministre, enthousiasmé à l’idée d’inviter Ismail Kadaré à Bruxelles, nous a, entre autre, mis en contact avec l’Association Het beschrijf.  Suite à cet entretien, nous avons fait appel au Président de l’union des Journalistes d’Albanie, Aleksander Cipa, afin que celui-ci nous mettent en contact avec Ismail Kadaré.  Nous profitons ici de l’occasion pour remercier M. Cipa pour son aide précieuse et la disponibilité qu’il nous a témoigné tout au long de notre projet.  De même nous tenons à remercier Bujar Hudhri, éditeur de Ismail Kadaré en Albanie pour son soutient à notre égard.

Ismail  Kadare chez la BelloneGenti Metaj a eu un premier entretien avec Helena Kadaré, l’épouse de l'écrivain. Cette femme extraordinaire nous a confirmé que il acceptait notre invitation. Pour des raisons d’agenda, il a été confirmé que M. Kadaré serait des nôtres, pour le début de l’année 2010.  A partir de ce moment et suite aux recommandations de M. Smet, nous avons repris contact avec Het Beschrijf et Passa Porta pour réaliser notre projet. De nombreux entretiens et rencontres entre nous et nos deux partenaires ont été nécessaires à la bonne tenue de ce projet. Ce qui prouve notre efficacité à travailler avec des collaborateurs culturels bruxellois de renoms. Lors de son cour séjour à Bruxelles, Ismail Kadaré a fait honneur aux membres de l’association Konitza en acceptant chaleureusement de partager son temps autour d’un verre et d’échanger cordialement quelques mots avec nous.

Nous voudrions souligner le grand intérêt témoigné par les journalistes de la presse belge et albanaise de Bruxelles à l’égard du grand écrivain albanais.  Ismail Kadaré s’est entretenu, entre-autre, avec les journalistes de différents organes de presses belges: De Morgen ; De Standard ; Magazine Knack ; The Bulletin; Radio Klara.

Le mercredi 3 mars 2010, Ismail Kadaré a rencontré l’ambassadrice d’Albanie à Bruxelles, son excellence, Mme Mimoza Halimi.  Le déplacement de M. Kadaré à Bruxelles a été assuré, depuis l’accueil et ce jusqu’à la fin de son séjour par l’Association Culturelle Konitza.  Dernièrement, depuis Paris, Ismail Kadaré, nous a fait part de ses remerciements concernant sa venue et son séjour à Bruxelles. Le grand écrivain nous transmet de la même manière son encouragement et souligne que « Konitza asbl a été tout simplement parfait ».

 

 

 

The work of Kadare: a gift to the world

Ismail Kadare is widely regarded as one of the world's greatest living writers. Since the 1960s he has published well over 20 novels, plus essays and poetry, translated into some 30 languages. He has won a clutch of top literary awards including the inaugural international Man Booker prize in 2005, and has been a Nobel Literature Prize candidate. Kadare is Albanian, and while his themes are universal, his approach is deeply rooted in the traditions, law and culture of his homeland.

On 2 March he was in Brussels for a rare visit: guest of the Flemish literary association Het Beschrijf, the Passa Porta bookshop and the Konitza Cultural Association, founded in 2008 largely by members of the estimated 60,000-strong ethnic Albanian diaspora in Belgium. For lovers of literature, the event was an unmissable opportunity to hear Kadare discussing his work. For Albanians in Belgium, it was more: a chance to show pride in their often-maligned and widely misunderstood homeland.

I asked Ismail Kadare if it is true he was inspired to write by reading Shakespeare's Macbeth at a young age. “When I was 11 or 12 I read it as a fairy story,” he agrees. “I was attracted by the first pages, with the witches. I wasn’t a genius, so while it pleased me a lot, I found it hard to understand. It was troubling, obscure – a thousand time more obscure for a child than a fairy story. I have loved Shakespeare all my life, and his place in my memory has not changed.” Indeed, Kadare recently published his latest essay on Hamlet, in French, in the Livre de Poche series, in which he says, modestly, that he hopes to have achieved something “original”.

The way Kadare's novels blend myth, legend, imagination and history has brought comparisons with the 'magic realism' of Latin American authors like Gabriel Garcia Marquez. Kadare is dismissive. “Literature started as magic realism,” he declares. “It was not invented in the twentieth century – look at Dante Alighieri for example. The enigmatic sustains the greatest literature in the world.”

Storyteller

Kadare is, first and foremost, a great storyteller, sometimes employing a sardonic humour to weave elegiac narratives that cast the reader under their spell. In Broken April, one of his best-known and most haunting works, the background is the Albanian Kanun, the 15th century code of law which in some areas still governs strict rules of hospitality, as well as the notorious blood feud. Since his tragic tales – in which the individual often confronts the force of destiny – have been compared to Homer, it is no coincidence that in The File on H he articulates the link between Albania's itinerant rhapsodes and the Homeric epics. “I love tragedy,” he adds. “It is the noblest type of literature. At the base of Don Quixote, for example, there is a great tragedy. The idealist is always a tragic figure. But in the face of tyranny, tragedy becomes grotesque. There is also a comic side – it is not contradictory.”

Kadare has lived in Paris since 1990. He sought political asylum in France just at the time Albania was emerging from Enver Hoxha's 45-year dictatorship and moving painfully towards democracy. That decision – and Kadare’s relationship with the extremist regime – continues to be controversial. But he has always insisted that literature is beyond politics, and while several of his works are interpreted as subtle attacks on totalitarianism, he denies that he set out to be a dissident. “Either you have a political objective, or you create literature,” he says.

He was born in 1936 in Gjirokaster in southern Albania – a place he describes memorably in his semi-autobiographical Chronicle in Stone as “a steep city, perhaps the steepest in the world ... the top of one house might graze the foundation of another, and it was surely the only place in the world where if you slipped and fell in the street, you might well land on the roof of a house – a peculiarity known most intimately to drunks.” After he left the country, his childhood home in a narrow side street was burnt down – when I saw it in 2006 only an anonymous skeleton of walls remained. The writer donated the house to the Albanian state and it is now being rebuilt as a museum.

How close does he feel now to Albanians and the diaspora spread across many European countries? “They are my first readers,” he replies, “because they read my books in the language they are written in – their own language. But I don't have a mission to represent Albania – that would be wrong for a writer. It's the tragedy of the Balkans: everybody imagines they have a mission. Everybody has a flag to wave. My readers comprise all of humanity.”

Hidden subtlety

The English versions of many of Kadare's novels are themselves translated from the French, not the original Albanian. This means that while Kadare's prose style is lean and deceptively simple, the English reader is sometimes left with a vague sense of missing hidden subtleties. “It is a problem,” he admits. “The best translations have been done from the original Albanian, into French, Spanish and German for example. There's always some loss.

“But I am annoyed when people ask me: 'why do you write in that language?' Albanian is not a small language. It's spoken by 10 million people across Europe. Out of the 10 or 12 founding language groups in Europe, there are only three 'orphan' languages that are not linked to any others. They are Greek, Armenian and Albanian. That's why it's important, and it's a perfect medium for expression. Language is a tool, a machine, and I know all the secrets of Albanian.”

The Albanian language has suffered from the prejudices surrounding the people and the country, he says. Does the negative stereotyping of his compatriots upset him? “Yes, it disturbs me,” he admits. “Albanians are not angels. They are capable of making mistakes – but they’re not the only ones! I find the reaction a bit exaggerated. It’s become a cliché. I can’t explain it: perhaps it’s just 'la mode'. In Italy, for example, the Roma have now replaced Albanians as top hate figures.”

So many people wanted to hear Kadare in Brussels that his talk had to be moved from the original venue at Passa Porta bookshop to the stately surroundings of the Bellone in rue de Flandres. He, himself, has acquired a reputation for being somewhat aloof, reserved. Yet he seemed totally at ease spending the afternoon drinking coffee and chatting with a group of enthusiastic Albanian ex-patriots – some of whom have lived in Belgium all their lives.

According to Kadare, great literature can use a range of formats to reveal deep universal truths. “What is The Brothers Karamazov but a detective story?” he argues. “Macbeth too is a very simple story: it's a dinner, and someone invites someone else. Even Hamlet is simple – almost banal. It's a story of revenge – of the vendetta.

“The reason for writing is profound, and to explain the motivation, you are obliged to falsify things. Writers are tortured by the barriers which won't let them go further. Sometimes I know there's something I want to express but I can't get there. But many great writers have got close. Literature is the only wealth that is universal, and as a writer, you make a present of your work to the whole world.”

Kate Holman

This article was published in 'The Bulletin', April 2010

Performance – Théâtre : JOURNAL D’UNE FEMME DU KOSOVO

d’après le livre de Sevdije Ahmeti

Les Escales Balkaniques

Salle Molière: 2, rue d'Aumale - 1070 Bruxelles

Vendredi 28 mai 2010 à 19h30

 

Mise en scène et scénographie : Zenel Laci

Adaptation : Safet Kryemadhi

Interprétation : Anila Dervishi

Musicien : Afrim Jahja

Vidéo : Nimetulla Parlaku

Costume : Elona Meshi

Accessoires : Skender Hyseni

Illustration : Kader Pagarusha

Graphisme : Skender Konjuvca

Production : Gabrielle Dailly

Le ‘’Journal d’une femme du Kosovo’’ est une performance théâtrale inspirée de la chronique tenue par Sevdije Ahmeti, militante albanaise des droits de l’homme, durant la guerre au Kosovo. Une femme, seule au monde, témoigne devant nous des exactions commises contre son peuple et nous dit l’horreur de l’épuration ethnique. Elle prend à témoin, les médias, les hommes politiques de tout bord, les organisations des droits de l’homme, les ONG…, en dressant un inventaire de nos lâchetés politiques et gouvernementales.

La performance dénonce les folies nationalistes et les crimes qui en résultent. Elle met ainsi le spectateur devant ses responsabilités.

« Sevdije Ahmeti est la liberté même. Sa chronique de cette longue épreuve collective est un des témoignages les plus authentiques que je connaisse. C’est une des femmes que je respecte le plus au monde. » Bernard Kouchner

 

Les Escales Balkaniques est une initiative de Fabienne Miroir, Échevine de la culture, organisées par le service de la culture, avec le soutien de Gaëtan Van Goidsenhoven, Bourgmestre, et du Collège échevinal d’Anderlecht.

Avec le soutien de Konitza asbl

Contact et réservation : 02/526.83.30

Pour plus d’infos : www.konitza.eu

COMMUNE D’ANDERLECHT – KONITZA asbl – DEMOCRATIE PLUS

Shfaqje teatrale

Ditari e nje gruaje Kosovare

Sipas librit te Sevdije Ahmeti

Me rastin e “Les Escales Balkaniques”

Ne sallen Molière : 2, rue d’Aumale – 1070 Anderlecht (Bruxelles)

Ju ftojme te merrni pjese ne shfaqjen e pjeses teatrale « Le journal d’une femme de Kosovo ».

Shfaqja jeper diten e premte me 28 maj 2010 ne oren 19h30

 

Skenografia : Zenel Laçi

Adaptimi : Safet Kryemadhi

Interpreton : Anila Dervishi

Muzika : Afrim Jahja

Video: Nimetulla Perlaku

Kostumet: Elona Meshi

Aksesuare: Skender Hyseni

Illustroi: Kader Pagarusha

Grafist: Skender Konjuvca

Producent: Gabrielle Dailly

« Le journal d’une femme de Kosovo », eshte nje performance teatrale e inspiruar nga kronika e Sevdije Ahmetit, militante e te drejtave te njeriut ne Kosove. Ditari i saj eshte mbajtur pergjate luftes se Kosoves. Nje grua, nje e vetme ne kete bote, deshmon perpara te gjitheve ate qe ka jetuar populli i saj. Ajo na pershkruan tmerrin e spastrimit etnik ne Kosove ne ate periudhe. Sevdije Ahmeti merr si deshmimtare mediat, politikanet, organizatat e te drejtave te njeriut, OJQ-te..., duke bere nje inventar te dokrrave politike dhe qeveritare.

Ne kete pjese teatrale denoncohen cmendurite nacionaliste dhe krimet qe rrjedhin prej tyre. Kjo shfaqje tenton te veri spektatorin perpara pergjegjesise ne raport me tmerret e jetuara prej luftes.

« Sevdije Ahmeti eshte liria vete. Kronika e kesaj sakrifice kolektive eshte deshmia me autentike qe kam njohur. Kete grua e respektoj me shume se cdo gje tjeter ne bote. »  Bernard Kouchner

Me mbeshtetjen dhe ndihmen e Shoqates Kulturore KONICA.

Kontakt : 02/526.83.30   Per me shume informacion: www.konitza.eu

COMMUNE D’ANDERLECHT – KONITZA asbl – DEMOCRATIE PLUS

Journal d'une femme du Kosovo

d'apres le livre de Sevdije Ahmeti

Anila Dervishi

Performance – Théâtre dans le cadre des Escales Balkaniques, Vendredi 28 mai  2010 

Une scène depouillée : un croc de boucher suspendu, une bassine, du blanc et du noir, quelques images. Une voix feminine porte la douleur d'un peuple. Ni cri, ni plainte. Cette voix nue raconte simplement l'horreur commise répandue au Kosovë au nom de la pureté ethnique. La musique prolonge les silences et fait jaillir l'espoir et la volonté d'un peuple martyrisé.

La performance est une allégorie de ce désir de pureté qui, quelles que soient les époques et les lieux, partage le monde en bourreaux et victimes.

En 1989, Sevdije Ahmeti est membre du conseil des droits de l'homme à Prishtina. Elle obtient en 1998 deux ordinateurs et un appareil photo de l'Organisation pour le sécurité et la coopération en Europe. Munie de ce mince équipement elle sera la voix d'un peuple privé de parole et témoignera des violences serbes sur les hommes, les femmes et les enfants albanais du Kosovë. Le 'Journal d'une femme du Kosovo' est une performance théâtrale inspirée de sa chronique, adaptée par Safet Kryemadhi, mise en scène par Zenel Laci, et interpretée par Anila Dervishi et Afrim Jahja.

 

Dagboek van een Kosovaarse vrouw

Naar het boek van Sevdije Ahmeti
 
Performance – Theaterstuk in het kader van de “Escales Balkaniques”, Vrijdag 28 mei 2010

 
Een naakt podium. Een slagershaak aan het plafond, een waskom, zwart en wit, enkele beelden. Een vrouwenstem draagt het lijden van een volk. Geen schreeuw, geen klacht. Deze naakte stem vertelt simpelweg de verschrikkingen die Kosovo hebben geraakt, in naam van “de zuivere etnie” . Muziek verlengt de stiltes en laat de hoop en moed van een volk oplichten.

De voorstelling is een allegorie voor het verlangen naar zuiverheid, dat de wereld verdeelt in beulen en slachtoffers, ongeacht tijdperk of plaats.

In 1989 was  Sevdije Ahmeti raadslid voor de mensenrechten in Prishtina. Zij kreeg in 1998 2 computers en een fototoestel van de Organisatie voor veiligheid en samenwerking in Europa. Uitgerust met deze schaarse middelen zou zij de stem worden van een volk beroofd van woorden, en  getuigen van het Servische geweld dat de Albanese mannen, vrouwen en kinderen van Kosovo trof. Het “Dagboek van een Kosovaarse vrouw” is een theaterstuk geïnspireerd door haar verhaal, bewerkt door Safet Kryemadhi, geregisseerd door Zenel Laci, en geïnterpreteerd door Anila Dervishi en Afrim Jahja.

Après deux ans d’existence, d’activités et d’événements marquants … notre association se porte bien

(version néerlandaise en bas)

Afin de célébrer cela et remercier chacun d’entre vous de manière originale, nous avons choisi le cadre de la Maison Pelgrims, cette extraordinaire maison de maître, afin de partager notre reconnaissance pour le travail effectué.

Dans une salle prestigieuse ; un jardin extraordinaire et sous un magnifique soleil, le 4 juin 2010 Konitza asbl a invité tous les membres et partenaires à boire le verre de l’amitié et à échanger les souvenirs de toutes les activités réalisées lors deux dernières année :

Notre soirée d’inauguration en juin 2008 ; celle concernant la Journée internationale de la Femme en 2009 ; celle dédiée à la publication du livre de Gani Azemi « Lettres à mon voisin serbe » ; le colloque « La Besa de Luce, au-delà de la vengeance » et, bien sûr, notre coup de cœur : l’invitation de l’écrivain de renommée internationale, Ismail Kadaré.Genti Metaj s'adresse aux invités

Depuis sa création, notre association à participé activement à un projet qui intéresse tous les réfugiés, candidats au retour volontaire dans leur pays d’origine, en leur fournissant toutes les informations nécessaire. Nous sommes devenus des partenaires stratégiques du Vluchtelingenwerk Vlanderen dans ce projet initié par la Communauté Européenne.

En termes de communication, nous avons mis en ligne notre site Internet, devenu depuis un outil de communication, de diffusion et de réflexion destiné à la communauté albanaise ainsi qu’à la société multiculturelle bruxelloise.

Nous n’avons pas hésité à devenir un relais au sein du monde culturel bruxellois, notamment par l’intermédiaire du groupe de danse « Shqipet e Diaspores » et le cabinet du Ministre Emir Kir dans la perspective d’une soirée dédiée aux enfants. C’est le cas également lorsque l’association offre son soutien à des artistes, à l’occasion de la performance théâtrale « Le journal d’une femme du Kosovo ».  Bref, nous avons eu le plaisir de travailler avec des particuliers ou des institutions formidables.

Remerciements

Je profite de l’occasion pour adresser mes remerciements à notre fidèle partenaire, Le Service Social Juif, et plus particulièrement à Stéphanie Doc. Sans oublier le Service de la Culture de la Commune de Saint Gilles, Juliette Roussel, la responsable du service précité et son équipe performante : Olivier, Abdou, Véronique, Nathalie, Marie-Christine et Salvador.

Merci encore à Démocratie Plus et particulièrement à son Directeur José Sanchez ; à Internationale Komitet et plus particulièrement à Ylva Berg (grâce à son concours, nous avons pu traduire nos informations en néerlandais. Merci également à Het Beschrijft et à Brigitte Neervoort ; à la radio « Jehona e Shqipes » et plus particulièrement à son fondateur et directeur depuis 25 ans, Sakip Skepi. Merci à Amet Gjanaj d’être toujours présent dans nos activités, et aussi pour le soutien qu’Albabel nous à témoigné.

Enfin, nous tenons également à remercier vivement le Collège du Bourgmestre Charles Piqué, qui nous a permis de bénéficier des infrastructures communales de la commune de Saint-Gilles ; remerciements qui vont bien entendu à Monsieur le ministre Pascal Smet, chargé à l’époque de la Culture à la Région Bruxelloise pour son soutien au projet « Kadaré ».

Pour terminer, je salue tous les membres de l’association qui ont consacré de leur temps, de leur énergie et de leurs moyens techniques ou financiers, afin que soient concrétisées nos ambitions. Merci pour le passé, merci pour le présent, et avec tous mes espoirs pour le futur !

Genti Metaj

Président

 

Na een twee jarig bestaan met activiteiten en belangrijke gebeurtenissen ... maakt onze vereniging het uitstekend

Om dit te vieren en dank te zeggen aan u allemaal, op een originele manier, hebben wij het kader gekozen van “la Maison Pelgrims”, deze mooie heren woning. Hiermede willen wij onze erkentelijkheid met u delen voor het gedane werk.

In een indrukwekkende zaal, een buitengewoon mooie tuin en een schitterende zon, worden alle leden en hun partners uitgenodigd op 4 juni 2010 door Konitza asbl, om het glas te heffen op de vriendschap en om herinneringen uit te wisselen aangaande de uitgevoerde activiteiten over deze twee laatste jaren.

De inauguratieavond in juni 2008 ; de Internationale dag van de Vrouw in 2009; de publicatie van het boek “Lettre à mon voisin Serbe” van Gani Azemi ; het colloquium “La Besa de Luce, au-delà de la vengeance” en natuurlijk, iets wat ons heel nauw aan het hart ligt: het uitnodigen van de internationaal bekende schrijver Ismail Kadare.

Sinds de oprichting, heeft onze vereniging deelgenomen aan een project in het belang van alle vluchtelingen, welke vrijwillig terug willen keren naar hun land van oorsprong, door hun alle nodige informatie door te spelen. Wij zijn strategische partners geworden van Vluchtelingenwerk Vlaanderen, een project van de Europese Gemeenschap. Een web site is opgestart. Het dient als communicatie middel ter verspreiding van gedachten en bestemd voor de Albanese Gemeenschap alsook voor de multiculturele Brusselse Gemeenschap.

Zonder aarzelen zijn we bemiddelaar geworden tussen de Brusselse Cultuur groep, namelijk door tussenkomst van de dansgroep “Shqipet e Diaspores” en het Kabinet van Minister Emir Kir. Dit met het oog op een avondje voor de kinderen. Dit gebeurd ook als de vereniging zijn steun betoogd aan de artiesten, ter gelegenheid van een theateropvoering zoals “Le journal d’une femme du Kosovo”.

Om het met weinig woorden te zeggen, wij hebben het genoegen gehad samen te werken met particulieren en/of fantastische instellingen. Ik neem de gelegenheid te baat om dank te zeggen aan onze trouwe partner “Le Service Social Juif” en in het bijzonder aan Stéphanie Doc. Laat ons ook niet vergeten te vermelden "Le Service de la Culture de la Commune de Saint Gilles” met Juliette Roussel als verantwoordelijke van deze dienst en haar naaste medewerkers : Olivier, Abdou, Véronique, Nathalie, Marie Christine en Salvador.

Ook nog dank aan “Démocratie Plus” vooral aan zijn Directeur José Sanchez; aan Internationale Komitet en heel speciaal aan Ylva Berg (door zijn toedoen, konden wij onze informatie vertalen in het Nederlands). Ook onze dank aan Het Beschrijft en aan Brigitte Neervoort. Aan radio “Jehona e Shqipes”, heel speciaal aan zijn stichter en director, sinds 25 jaar, Sakip Skepi. Ook een dank je wel aan Amet Gjanaj die steeds aanwezig is bij al onze activiteiten. Zonder Albabel te vergeten, onze steun en toeverlaat.

Tot slot nog onze heel speciale dank voor "Le Collège du Bourgemestre" Charles Piqué die ons toelaat de infrastructuur van “La commune de Saint Gilles” te gebruiken. Dank betuigingen ook aan “ Monsieur le Ministre Pascal Smet” destijds afgevaardigde van “La Culture à la Région Bruxelloise” voor zijn steun bij het project Kadare.

Om te eindigen groet ik alle leden van de vereniging die hun tijd, hun energie, hun technische kennis of een geldelijke bijdrage leveren, zodat onze ambities een concrete vorm kunnen aannemen. Dank voor het verleden, dank voor het heden en met al onze hoop gericht op de toekomst!

 

 


De Kanun, een stap verder dan wraak

Op 27 februari 2010 was vzw Konitza de genodigde van het Huis der Culturen van de gemeente St Gillis. Genti Metaj, de voorzitter van vzw Konitza opende voor een volle zaal het colloquium “De Kanun, een stap verder dan wraak”.

Dit colloquium wil een van de minst bekende “sociale wet” van de Europese cultuur tonen: de Albanese Kanun. Deze middeleeuwse wet werd uitgesproken door de Prins Lëke Dukagjini in de XV eeuw, en bepaalt tot op de dag van vandaag het sociale leven in het noorden van Albanië. Vaak wordt de Kanun geassocieerd met “bloedwraak”, maar hier zien we dat er ook een verrassend modern alternatief is voor deze wraakcyclus: het pardon, een verzoeningsritueel tussen de vijandelijke families.

Voor velen – van niet-albanese oorsprong – werd deze strafrechtelijke sociale wet geassocieerd met de wraakzucht en met een ouderwetse, achterhaalde praktijk. Door de media is deze “code coutumier” – in sensatiezuchtige context - terug onder de aandacht gebracht, wat een groffe benadering van de Albanezen en hun culturen oplevert. In dit colloquium zullen we daarom de mechanismen die met bloedwraak samenhangen uitleggen, maar ook bekijken we de mogelijkheden om uit deze dodelijke spiraal van wraak te ontkomen. Bovendien biedt dit colloquium gelegenheid tot interactie en debat, om het gezicht van “een ander Albanië” te tonen: het gezicht van een land en een cultuur die sterk verankerd is in de Europese waarden.

Bij het voorbereiden van dit colloquium heeft vzw Konitza contact genomen met Prof. Christian Gut, vertaler van de Kanun in het Frans. Prof.Gut werd uitgenodigd om naar Brussel te komen, maar helaas kon hij zich niet verplaatsen. Hij heeft daarom vriendelijk geaccepteerd om enkele vragen te beantwoorden voor de camera. Dankzij Zenel Laci (oprichtend lid en secretaris van onze vereniging) en Shkelqim Aliaj (cameraman en eveneens oprichtend lid) hebben we de mening en uitleg van Prof.Gut over de Kanun kunnen delen. We danken ook Arber Aliaj voor de verplaatsingen in Parijs.

Bloedwraak

Naar aanleiding van de inleiding en het gefilmde interview met Prof. Gut hebben we het genoegen om de ervaringen te delen van - filmregisseurs van de documentaire “La Bessa de Luce – au-delà de la vengeance” : een film die een ongelofelijk verzoeningsverhaal vertelt. Deze documentaire van buitengewone waarde toont hoe twee families het proces van bloedwraak doorlopen. Luce, de moeder van de vermoorde jongen, vergeeft Sytky (de moordenaar) de moord op haar zoon. Door de Pajtimi van Luce(verzoening van haar familie met die van de moordenaar) beleven we een intens en emotioneel moment waarbij de twee families de vrede terugvinden. Dit deel van de avond maakte vooral indruk op de – in grote getalen aanwezige – jongeren.

Het vervolg van de avond was rijk aan informatie en analyses. José Sanchez, sociaal psycholoog en directeur van Démocratie Plus asbl, gaf een psychologische analyse van het fenomeen, waarbij hij benadrukte dat de “wraakzucht” zich niet beperkt tot het Albanese gebied. Via andere voorbeelden liet hij zien dat dit soort traditionele codes ook andere sociale structuren beïnvloedt over de hele wereld, en vooral in een aantal mediterrane landen. Kolë Gjeloshaj, politicoloog, gaf ons daarna de nodige elementen om de historische en culturele complexiteit te begrijpen van de opnieuw opkomende “wraakzucht” in Noord-Albanië.

Onder de genodigden bevond zich ook David Monfils, advocaat bij de Brusselse Balies en specialist in vreemdelingenrecht. Hij informeerde ons over de verschillende mogelijkheden binnen het het Belgische recht, voor slachtoffers van wraakzucht die om deze reden asiel aanvragen in België. Al deze interessante personen deelden met ons hun mening en hun persoonlijke benadering van het fenomeen van de bloedschuld, en de gevolgen hiervan op strafrechtelijk, cultureel en sociaal vlak. We hebben onder andere vernomen dat sommige families zich gedwongen voelen om zich te isoleren om te kunnen ontsnappen uit de wraakcyclus. Ook vandaag nog beïnvloedt de Kanun helaas het dagelijks leven van vele mensen in de verschillende Albanese regio’s, gemarkeerd door deze code.

Dankzij de kwaliteit van de interventies heeft het publiek kennis kunnen maken met de oorsprong van de Albanese wetten, regels en gewoontes. We hebben de verschillende aspecten gezien van het proces gebaseerd op de Kanun, en van het ontsnappen uit deze wraakcyclus. Met dit colloquium willen we bijdragen aan het informeren van ons – voornamelijk Albanees - publiek, van mensen dichtbij en op afstand, en ook hopen we hiermee de mentaliteit beïnvloeden.

Met dank aan:

-          De sprekers, organisatoren en andere vrijwilligers: Milaim, Carol-Anne, Tefik et Xhani…, die dit colloquium hebben ondersteund zodat het in de beste omstandigheden heeft kunnen verlopen.

-          Aan onze waardevolle partners: De Dienst Cultuur van de Gemeente St Gillis , Democratie Plus asbl, en de “Service Social Juif”.communaute francaise 

Met de steun van de Franse Gemeenschap.

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