‘Cappuccino Pros. Les jeunes des Balkans et leur perception de l’avenir’

Table Ronde – Q&A

Profitez de cette occasion unique de partager de vive voix la vision du monde et la perception de l’avenir qui animent les jeunes des Balkans. Encouragé par le professeur Rozita Dimova de l’Université de Gand, un groupe d’étudiants chevronnés originaires de cette région d’Europe feront part de leurs préoccupations et tenteront de les faire entendre à travers l’Europe.

Si le chômage massif reste une des principales inquiétudes en Europe du Sud-Est, les jeunes d’Europe de l’Ouest partagent cette vive préoccupation. Certes, la situation n’est pas simple, et nous sommes conscients que les jeunes des quatre coins du continent sont face à de grandes difficultés. Néanmoins, le panel insistera sur le fait que les Balkans méritent une attention toute particulière et qu’un sujet vaut la peine d’être abordé : Cappuccino Pros ou les pros du cappuccino

Savez-vous pourquoi c’est dans les Balkans que l’on sert le meilleur cappuccino ?

Simplement parce que la plupart des serveurs détiennent un diplôme de Master. En d’autres termes, dans les Balkans, les diplômés sont prêts à accepter n’importe quel emploi, quel que soit le genre de travail ou le nombre d’heures. D’autres acceptent de travailler sans être rémunérés dans un domaine qui les intéresse, ou sous contrat à durée déterminée contre une rémunération symbolique en continuant de chercher un emploi décent.

Une telle situation n’est pas sans susciter des inquiétudes quant à l’avenir des jeunes diplômés pleins d’ambition. La fuite des cerveaux, le bore-out, les salaires de misère — quand salaire il y a —, des conditions de travail difficiles, les emplois de courte durée, la corruption et le népotisme, mais surtout l’incertitude et la peur du lendemain, ne sont que quelques-unes des facettes de leur réalité. D’un autre côté, ils ont une soif et un besoin intenses d’apprendre et de devenir des personnes indépendantes et responsables. Pour y arriver, tout un éventail de possibilités existent : la mobilité, des agences de recrutement, les promotions, le développement… Autant de moyens permettant de s’épanouir. Mais la jeunesse des Balkans est-elle en mesure de saisir ces opportunités ?

Mettre des mots sur la situation paradoxale de ces jeunes est une manière d’y sensibiliser un public qui partage des inquiétudes similaires et d’engager un débat sur ces problématiques. La question reste la suivante : quelle importance les sociétés des Balkans et d’Europe accordent-elles aujourd’hui à la jeunesse ?

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